- 19.11.2024, mardi
- 20:29
Crédit photo: Sia KAMBOU / AFP
La deuxième phase du retrait des Casques bleus du Mali s'annonce "extrêmement difficile", selon le chef de la Mission des Nations unies au pays (MINUSMA), El Ghassim Wane.
Lors d'une réunion du Conseil de sécurité, Wane a confirmé le maintien de la date du 31 décembre pour la fermeture de la mission, mais a noté que des difficultés étaient survenues lors de la mise en œuvre de la première phase du plan de retrait.
La première phase consistait à fermer les avant-postes les plus petits et les plus éloignés des camps de l’ONU à Tombouctou, Gao et Mopti, ainsi qu'à réduire de 25 % l'empreinte géographique de la MINUSMA. Cette phase s'est terminée le 25 août avec la fermeture de la base de Ménaka.
Wane a souligné les défis logistiques et sécuritaires du retrait, notamment le rapatriement de milliers de membres du personnel en uniforme, la séparation du personnel civil, le rapatriement d'équipements et de véhicules, ainsi que la fermeture de camps et d'une base d'opérations temporaire.
La deuxième phase du retrait se concentrera sur la fermeture de six bases situées dans différentes régions du Mali. Wane a averti que des difficultés subsisteraient en raison du calendrier serré et de la cessation immédiate du mandat de la MINUSMA, sans période de transition.
En juin, le Mali avait demandé le retrait immédiat de la MINUSMA, affirmant que son mandat ne répondait pas aux défis sécuritaires du pays. Deux semaines plus tard, le Conseil de sécurité de l'ONU avait décidé de mettre fin au mandat de la Mission, avec une date butoir fixée au 30 juin 2023, afin de permettre la cessation progressive de ses opérations et le retrait de son personnel d'ici le 31 décembre 2023.
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