Le gouvernement malgache déclare l'état de "sinistre national" suite au passage du cyclone Gamane.
Le gouvernement malgache a déclaré l'état de sinistre national après évaluation des dégâts laissés par le passage du cyclone tropical Gamane. Une décision prise au cours du conseil des ministres en début de soirée du mercredi 3 avril au Palais d'État d'Iavoloha, Antananarivo.
Le bilan définitif et officiel du Bureau National de Gestion des Risques et catastrophes (BNGRC) fait état de 19 morts et 89 465 sinistrés. En principe, l'état de sinistre national est déclaré dès que le nombre de sinistrés dépasse les 25 000, selon la législation en vigueur dans le pays.
"Après cette déclaration, la réception d'aides de la part des pays étrangers est ouverte",
selon les précisions d'un communiqué du conseil des ministres.
Plusieurs pays partenaires de Madagascar ont déjà fait part de leur volonté de soutenir le pays suite à cette épreuve difficile qui a gravement touché la population du Nord.
Outre les pertes en vies humaines et les sinistrés, le cyclone tropical Gamane a causé d'immenses dégâts matériels: des milliers d'hectares de rizières inondés, des routes coupées, des ponts détruits.
"La réhabilitation des infrastructures comme les ponts ou les routes est déjà en cours"
, a assuré le ministre de l'Intérieur, Tokely Justin, au cours d'une conférence de presse organisée ce jeudi 4 avril au siège du BNGRC à Antanimora, Antananarivo.
"Je tiens à exprimer notre solidarité envers les victimes de cette tempête tropicale. La France est attentive aux actions des autorités et est disposée à apporter son aide",
a déclaré pour sa part l'ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, en s'exprimant au nom de son gouvernement. La France est ainsi parmi les premiers pays à exprimer sa volonté d'apporter son aide aux populations sinistrées du Nord de Madagascar.
Le cyclone tropical Gamane est entré à Madagascar, dans le district de Vohemar, le mercredi 27 mars, et est sorti en mer le lendemain.
De fortes pluies ont également frappé plusieurs régions du pays et fait des sinistrés supplémentaires, toujours selon le BNGRC.
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