Cette visite vise à évaluer le traitement réservé aux prisonniers ainsi que les garanties mises en place pour les protéger contre la torture et les mauvais traitements.
La délégation onusienne rencontrera, au cours de cette visite, des représentants des autorités nationales, du ministère public, du pouvoir judiciaire et de la société civile, et visitera, entre autres, des établissements pénitentiaires, des commissariats de police, ainsi que des établissements psychiatriques.
En 2019, Amnesty International avait dénoncé la surpopulation, la malnutrition et la misère dans des établissements pénitentiaires malgaches. L'ONG avait indiqué que des personnes n’ayant été déclarées coupables d’aucun crime ou délit meurent dans les établissements pénitentiaires de Madagascar à cause de conditions carcérales désastreuses.
En août 2017 et en septembre 2018, Amnesty International avait affirmé avoir visité huit maisons centrales et une prison de sécurité maximale, signalant que plus de 11 000 personnes étaient placées arbitrairement en détention préventive, souvent pour plusieurs années.