M. Boakai, 79 ans, doit être investi lors d'une cérémonie à partir de 10H00 (GMT locales) dans la cour du Parlement, en présence de délégations étrangères dont des chefs d'Etat, selon un programme officiel.
Le scrutin a été pacifique, dans une Afrique de l'Ouest où la démocratie a été malmenée ces dernières années par une succession de coups d'Etat militaires (Mali, Burkina, Guinée, Niger).
M. Weah, qui avait battu M. Boakai en 2017 au second tour, a reconnu sa défaite avant l'officialisation de sa victoire, s'attirant des louanges internationales.
Il va entrer en fonction alors que le pays ouest-africain de cinq millions d'habitants, en quête de stabilité après des années de guerres civiles et une épidémie d'Ebola, est confronté notamment à la corruption et à un niveau élevé de pauvreté.
M. Johnson, qu'une vidéo montra en train de siroter une bière pendant que ses hommes torturaient à mort le président Samuel Doe en 1990 et qui est sous sanctions américaines pour corruption, a placé l'un de ses hommes, Jeremiah Koung, au poste de vice-président de M. Boakai.