Cette mesure intervient à la suite d'une série d'explosions d'appareils de communication, qui ont provoqué la mort de 37 personnes et fait 3 539 blessés, à travers tout le pays entre mardi et mercredi.
Les explosions ont touché plusieurs régions, provoquant la panique parmi la population. La direction de l'aviation civile a informé les compagnies aériennes opérant à l'aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth de l'interdiction stricte de transporter ces appareils, que ce soit en cabine ou en soute. Toute tentative de transport entraînera la confiscation immédiate des dispositifs.
Le ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, a précisé lors d'une conférence de presse que 226 blessés sont encore hospitalisés, certains dans un état critique.
De plus, plus de 500 personnes ont été grièvement blessées aux yeux, et environ 300 d'entre elles ont complètement perdu la vue, selon la chaîne libanaise MTV.
Le contexte régional est marqué par une escalade de la violence, rendant la situation encore plus tendue, avec des frappes transfrontalières entre Israël et le Hezbollah devenant de plus en plus fréquentes.
Alors que les opérations de sécurisation se poursuivent au Liban, l'impact des explosions et la peur de nouvelles attaques continuent de paralyser certaines régions du pays.