Selon des sources locales, les explosions ont touché plusieurs régions, notamment la banlieue sud de Beyrouth et des villes du Liban-Sud, provoquant des incendies de voitures et de maisons.
Parmi les victimes, 20 personnes ont perdu la vie mercredi après-midi, alors que plus de 450 autres ont été blessées. Ces explosions sont liées à des appareils sans fil de marque AECOM et Pager, utilisés notamment par le Hezbollah pour ses communications.
Bien que Tel Aviv garde le silence officiel, des médias américains comme CNN et le New York Times ont relayé ces informations. Le Hezbollah, de son côté, a promis des représailles sévères contre Israël.
Depuis le 8 octobre, les tensions entre le Hezbollah et l'armée israélienne se sont intensifiées, avec des échanges de bombardements quotidiens à travers la "Ligne bleue". Ces affrontements, qui interviennent dans un contexte de guerre entre Israël et les factions palestiniennes à Gaza, ont causé des centaines de morts et de blessés au Liban.
Ce dernier épisode s'inscrit dans le cadre d'un conflit plus large, marqué par l'occupation israélienne de terres au Liban, en Syrie et en Palestine depuis plusieurs décennies.