Un député espagnol a précisé dans une plainte pénale déposée mardi auprès du procureur général espagnol qu'au moins 1 185 navires qui ont quitté les États-Unis - chargés d'armes et de matériel militaire à destination d'Israël - ont transité par les eaux territoriales espagnoles durant les 12 derniers mois.
Le gouvernement espagnol a empêché deux navires soupçonnés de transporter des armes et des équipements militaires à destination d'Israël d'accoster dans ses ports.
Les deux navires en provenance de New York, aux États-Unis, ont demandé à accoster au port d'Algésiras, dans le sud de l'Espagne, ont rapporté jeudi les médias espagnols, une information confirmé par la suite par des sources du ministère des Affaires étrangères.
Les sources de la diplomatie espagnole ont déclaré que les responsables du gouvernement Pedro Sánchez ont clairement indiqué que
"les deux navires ne sont pas autorisés à faire escale en Espagne".
Le gouvernement espagnol avait indiqué avoir cessé de vendre des armes et du matériel militaire à Israël depuis que Tel Aviv a entamé sa guerre génocidaire contre les Palestiniens dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023.
De son côté, le député d'Unidas Podemos et secrétaire général du Parti communiste d'Espagne, Enrique Santiago Romero, a précisé dans une plainte pénale déposée mardi auprès du procureur général espagnol qu'au moins 1 185 navires qui ont quitté les États-Unis - chargés d'armes et de matériel militaire à destination d'Israël - ont transité par les eaux territoriales espagnoles durant les 12 derniers mois.
Santiago Romero a souligné que les livraisons d'armes et d'équipements militaires à Israël ainsi que l'autorisation de leur transit par l'Espagne, représentent une forme de complicité dans le génocide en Palestine et violent les accords interdisant toute coopération dans les livraisons d'armes vers Israël.
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