Hamas: Israël cible le Yémen, la Syrie et le Liban, une "escalade dangereuse" soutenue par les États-Unis

La rédaction
11:1930/09/2024, Pazartesi
Yeni Şafak
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De la fumée s'élève après une frappe israélienne sur un village près de la ville de Tyr, au sud du Liban, le 29 septembre 2024.
Crédit Photo : Kawnat HAJU / AFP / Archive
De la fumée s'élève après une frappe israélienne sur un village près de la ville de Tyr, au sud du Liban, le 29 septembre 2024.

L'attaque militaire israélienne contre le Yémen, la Syrie et le Liban constitue une "escalade dangereuse" soutenue par les États-Unis, a déclaré le groupe de résistance palestinien Hamas dimanche.

Dans un communiqué, le groupe a condamné
"le bombardement terroriste sioniste du Yémen, visant des installations civiles dans le port d'Al-Hodeidah, ainsi que l'agression contre la Syrie, qui représente une escalade dangereuse et une extension des agressions et crimes de l'occupation en Palestine, au Liban et dans la région arabe, avec un soutien américain flagrant".

Hamas a exprimé sa pleine solidarité avec le peuple yéménite contre cette
"agression sioniste-américaine"
.

Il a salué leur détermination à soutenir la Palestine et à défendre les souffrances de son peuple. Le groupe a souligné:


L'ennemi criminel ne parviendra pas à briser le moral de notre peuple ou des peuples de notre région, ni à ébranler la détermination de la résistance.

Le groupe Houthi du Yémen a indiqué plus tôt dans la journée que quatre personnes avaient été tuées et 49 blessées, selon un premier bilan des frappes aériennes israéliennes sur la ville portuaire d'Al-Hodeidah, dans l'ouest du Yémen.

Les tensions régionales ont augmenté en raison de l'offensive brutale d'Israël sur la bande de Gaza, qui a coûté la vie à près de 41 600 personnes, principalement des femmes et des enfants, à la suite d'une attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre de l'année dernière.


Le conflit s'est étendu au Liban, Israël lançant des frappes meurtrières à travers le pays, ayant tué plus de 800 personnes et blessé plus de 2 500 autres depuis le 23 septembre.

Plusieurs commandants du Hezbollah ont été tués lors de l'assaut israélien, y compris son leader Hassan Nasrallah.


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