Imputant la frappe aux Israéliens, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à "l'arrêt de cette violence sans précédent à Gaza". Mardi soir, des manifestations ont éclaté dans tout le pays pour dénoncer l'agression israélienne, les plus importants rassemblements ont été signalés à Istanbul, devant le consulat d'Israël, et à Ankara, devant l'ambassade de l'État hébreux.
Le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, s'est dit "attristé et choqué". Il a soutenu la version des autorités israéliennes imputant la frappe à des combattants palestiniens, en soulignant que des "données" américaines disculpent Israël.
Des centaines de manifestants se sont réunis devant les ambassades de France et du Royaume-Uni à Téhéran dans la nuit de mardi à mercredi, après le rassemblement de plusieurs milliers de personnes dans le centre de la capitale.
Le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné le tir contre l'hôpital, qu'il a imputé à Israël.
Environ 5.000 personnes ont manifesté mercredi près de l'ambassade d'Israël à Amman.