Crédit Photo : Rabih DAHER / AFP
De la fumée s'échappe d'un site visé par un bombardement israélien dans le village de Khiam à Marjeyoun, dans le sud du Liban, le 22 juillet 2024.
La mission des Nations unies au Liban a exprimé, dimanche, son inquiétude quant à une "aggravation du conflit" entre Israël et le Hezbollah à la suite d'une attaque meurtrière dans la ville de Majdal Shams, sur les hauteurs du Golan occupé.
Dans une déclaration commune, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban (Unscol), Jeanine Hennis-Plasschaert, et le chef de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général Aroldo Lazaro Saenz, ont condamné "la mort de civils - de jeunes enfants et des adolescents - à Majdal Shams".
Ils ont exhorté
"les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à mettre un terme à l'intensification des échanges de tirs".
Cela pourrait déclencher une conflagration plus large qui engloutirait toute la région dans une catastrophe inimaginable.
Selon les autorités israéliennes, au moins 12 personnes ont été tuées et 35 blessées lorsqu'une roquette a frappé un terrain de football dans la ville de Druze à Majdal Shams, dans la partie nord du plateau du Golan.
Israël a accusé le Hezbollah d'être à l'origine de l'attaque, mais le groupe libanais a nié toute responsabilité.
Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers depuis le déclenchement du conflit de Gaza en octobre, ce qui fait craindre une guerre généralisée.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé vouloir s'assurer que le Hezbollah
#Hezbollah
#Israël
#Liban
#politique
#génocide