Des milliers de descendants de personnes réduites en esclavage dans l'ancienne colonie sud-américaine du Suriname ainsi que dans les îles caribéennes d'Aruba, Bonaire et Curaçao devraient assister aux célébrations annuelles à Amsterdam, dans le cadre d'une célébration annuelle appelée "Keti Koti", "briser les chaînes" en sranantongo (l'une des langues du Suriname).
Le roi a toutefois refusé de confirmer qu'il présenterait des excuses pour le passé esclavagiste du pays qui, selon un rapport, a largement contribué à l'enrichissement de la Maison d'Orange-Nassau dont il descend.
Je comprends très bien le souhait des gens que je le fasse mais je vous demande d'attendre jusque-là.
Les médias néerlandais, affirmant se baser sur des sources proches du dossier, prédisent toutefois des excuses.
Le discours du roi prononcé depuis l'Oosterpark d'Amsterdam doit être retransmis en direct à la télévision nationale.
Des descendants de personnes réduites en esclavage ont demandé au roi de présenter des excuses officielles.
Depuis l'émergence du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis, les Pays-Bas se sont lancés dans un débat souvent difficile sur le passé colonial et négrier qui en a fait l'un des pays les plus riches du monde.
Si l'abolition officielle de l'esclavage dans les colonies néerlandaises remonte à 160 ans, son application réelle n'a que 150 ans.