Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent de négocier un accord pour libérer les Israéliens encore captifs.

La rédaction
13:1527/04/2024, samedi
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Un Palestinien porte un sac alors qu'il marche au milieu des débris dans la ville de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 avril 2024.
Crédit Photo : AFP /
Un Palestinien porte un sac alors qu'il marche au milieu des débris dans la ville de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 avril 2024.

Dans une avancée significative, le Hamas a annoncé avoir reçu la réponse officielle d'Israël concernant l'échange de prisonniers et le cessez-le-feu. Cette déclaration survient après des semaines d'attente depuis la proposition initiale envoyée par le Hamas aux médiateurs, l'Égypte et le Qatar, le 13 avril dernier.

Selon Khalil al-Hayya, vice-président du mouvement dans la Bande de Gaza, cette réponse marque une étape importante dans les pourparlers en cours. Il a ajouté que le Hamas étudiera attentivement cette proposition et fournira sa réponse aux médiateurs dès que possible.


Cette annonce intervient alors qu'une délégation sécuritaire égyptienne de haut niveau était en visite à Tel-Aviv pour discuter d'un éventuel cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte sont également impliqués dans les pourparlers visant à trouver un accord pour libérer les Israéliens encore captifs.

La situation reste tendue alors que le conflit entre Israël et le Hamas se poursuit depuis plusieurs mois. Selon les rapports, Israël estime que 134 Israéliens sont détenus à Gaza, tandis que quelque 9 000 Palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes.


Israël a tué plus de 34 300 Palestiniens depuis l'attaque transfrontalière menée par le Hamas, le 7 octobre 2023, attaque au cours de laquelle quelque 1 200 Israéliens ont été tués et environ 250 autres capturés.

Les appels à un cessez-le-feu se multiplient à l'échelle mondiale, alors que la guerre entre dans son septième mois. Près de 85 % de la population de Gaza a été contrainte de se déplacer à l'intérieur du territoire, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites.


Malgré les défis persistants, l'annonce de la réception de la réponse officielle d'Israël représente un pas en avant dans les efforts visant à mettre fin au conflit et à parvenir à une solution durable pour toutes les parties impliquées.


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