Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a appelé à la vengeance après des violences, menées selon lui contre ses supporteurs par des opposants, lors de la campagne en cours pour les élections parlementaires prévues dimanche.
M. Sonko, tête de liste du parti Pastef aux législatives et chef de gouvernement depuis avril, a fait état, dans la nuit de lundi à mardi, sur son compte Facebook, d'attaques subies par son camp à Dakar, Saint-Louis (nord) ou encore Koungueul (centre).
Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays.
Un rassemblement des militants du Pastef est prévu mardi après-midi aux alentours du domicile du maire de Dakar, a indiqué à l'AFP un responsable de Pastef.
Depuis le début de la campagne, les militants de PASTEF ainsi que le cortège d'Ousmane Sonko ont fait l'objet d'attaques à plusieurs reprises.
Le Pastef vise une majorité permettant à M. Faye, vainqueur de la présidentielle de mars, et à M. Sonko de mettre en œuvre leurs promesses de rupture et de transformation de l’État.