C'est ce qui ressort d'un discours prononcé par Dan Sarooshi, professeur de droit international à l'Université d'Oxford, qui représente le Royaume-Uni, devant la Cour internationale de justice à La Haye, aux Pays-Bas, lors d'une audition visant à discuter des conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d'Israël dans les territoires palestiniens occupés.
Au lieu de cela, la fonction consultative des tribunaux est de fournir des conseils juridiques aux organes de l'ONU qui demandent un avis.
En ce cinquième jour d'auditions tenues ce vendredi, la Cour internationale de justice a entendu des plaidoiries sur les conséquences juridiques des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés à la demande de l'Assemblée générale des Nations unies.
Dans un avis consultatif similaire, la Cour internationale de justice a statué en 2004 que la construction du mur de séparation en Palestine occupée était illégale et a exigé son démantèlement par Israël dans tous les territoires palestiniens, incluant Jérusalem-Est et ses banlieues, avec des compensations aux personnes lésées. Or, Tel Aviv n'a toujours pas donné suite à la décision de la CIJ à ce jour.