Le Premier ministre néo-zélandais prévoit une visite en Chine

11:3919/03/2024, Salı
AFP
Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon.
Crédit Photo : DAVID GRAY / AFP
Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon.

"Le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon prévoit de se rendre en Chine pour la première fois depuis son élection," a annoncé mardi son ministre des Affaires étrangères après un entretien avec le chef de la diplomatie chinoise.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, est en Nouvelle-Zélande cette semaine pour rencontrer M. Luxon, son homologue Winston Peters et le ministre du Commerce Todd McClay.


M. Peters a déclaré aux journalistes mardi que lui, M. Luxon et M. McClay avaient été invités à se rendre en Chine. Les dates du déplacement n'ont pas été confirmées, a indiqué un porte-parole du gouvernement à l'AFP.


Il s'agirait de la première visite de M. Luxon en Chine depuis son élection en octobre. La Nouvelle-Zélande fait partie de l'alliance de partage de renseignements Five Eyes, aux côtés des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de l'Australie.

Wellington a été critiqué pour avoir adopté une ligne plus souple à l'égard de la Chine et accusé d'avoir fait passer ses relations commerciales avant les préoccupations de ses alliés en matière de sécurité.

La Chine a salué la position de la Nouvelle-Zélande, la qualifiant de
"rationnelle et mature"
, tout en questionnant la coopération en matière de sécurité entre Wellington et ses alliés occidentaux.

M. Peters a déclaré que M. Wang avait abordé la question de l'alliance Aukus, pacte qui vise à contrebalancer la montée en puissance de la Chine dans le Pacifique, et que la Nouvelle-Zélande pourrait rejoindre.


"Il a évoqué Aukus avec moi et j'ai fait valoir le droit des pays à organiser leur défense s'ils en ressentent le besoin,"
a déclaré M. Peters, sans donner plus de détails.

La Chine a vivement critiqué les projets de l'alliance Aukus d'équiper l'Australie d'une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire.

La Nouvelle-Zélande adopte depuis les années 1980 une politique antinucléaire, et ne serait donc impliquée que dans le deuxième pilier de l'accord, qui couvre la cyberguerre, l'intelligence artificielle et le développement de missiles hypersoniques à longue portée.


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