
En Syrie, tout a commencé le 15 mars 2011, lorsque des élèves de Dera ont inscrit sur le mur de leur école : "Docteur (Bachar el-Assad), c’est ton tour".
Le 27 novembre 2024, les moudjahidines d’Idlib se sont mis en mouvement. Le 30 novembre, Alep est tombée, suivie de Hama le 5 décembre et de Homs le 7 décembre.
Il y a un an jour pour jour, le 8 décembre, les moudjahidines sont entrés à Damas. La Russie, absorbée par la guerre en Ukraine, n’a pas résisté. Les milices pro-iraniennes et le Hezbollah ont fui le pays après avoir laissé derrière eux des crimes qui ne seront jamais oubliés. Assad, lui, s’est échappé en douce, embarquant pour la Russie sans prévenir personne.
Ainsi, un pays dirigé depuis 1918 par des forces d’occupation étrangères et leurs relais dictatoriaux, un pays écrasé depuis cinquante-quatre ans par la dynastie Assad, a enfin retrouvé son indépendance.
La Révolution du 8 Décembre a inspiré bien au-delà de ses frontières : pour les opprimés de Syrie, pour les dix millions de réfugiés dans les pays voisins, mais aussi pour tous les peuples qui résistent à l’injustice, et en particulier pour les musulmans dont la confiance avait été profondément entamée. La victoire a démontré que la patience, la détermination, le courage et l’espoir pouvaient triompher de l’impossible, suscitant admiration et enthousiasme à travers le monde.
Aujourd’hui, la Révolution fête sa première année. Le territoire syrien n’est pas encore entièrement libéré : il reste des zones non contrôlées, de la fragilité, des risques et des menaces. Mais sous la direction d’Ahmed al-Sharaa, un chemin ferme et cohérent a permis d’avancer en un an. Les sanctions et restrictions se lèvent progressivement, les États-Unis comme la Russie acceptent désormais la nouvelle réalité, et les pays voisins — au premier rang desquels La Türkiye — soutiennent la stabilité du processus révolutionnaire. Les réfugiés commencent à rentrer. Lentement mais sûrement, la Syrie se relève.
Le véritable tournant pour la reconstruction viendra lorsque la structure PKK/YPG — qui ne subsiste que grâce à la protection israélienne dans le nord — s’effondrera. Un an après la libération de Damas, cet obstacle demeure. Le temps qui passe ne fait que renforcer ce réseau terroriste, qui constitue une menace autant pour la Syrie que pour La Türkiye. Il devient urgent d’y mettre fin.
La vérité, c’est que depuis la reconquête de Damas, aucun moment de joie ou de victoire n’a surpassé cet instant historique. Pourtant, voir la Révolution tenir debout malgré tant d’ennemis, internes et externes, reste en soi un succès. Le chemin devant la Syrie est encore long, mais avec nos prières et notre soutien, qu’il mène inshallah à la victoire finale.
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