ÉDITION:

Le Niger suspendu des instances de la Francophonie

La rédaction
16:0820/12/2023, среда
MAJ: 20/12/2023, среда
AFP
Des manifestants brandissent un drapeau nigérien lors d'une manifestation à l'occasion de la fête de l'indépendance à Niamey au Niger, le 3 août 2023.
Crédit Photo : AFP / AFP (Archive)
Des manifestants brandissent un drapeau nigérien lors d'une manifestation à l'occasion de la fête de l'indépendance à Niamey au Niger, le 3 août 2023.

L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé mercredi la suspension du Niger, où un régime militaire a renversé le 26 juillet dernier le président élu Mohamed Bazoum.

L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé mercredi la suspension du Niger, où un régime militaire a renversé le 26 juillet dernier le président élu Mohamed Bazoum.

Le conseil permanent de l'OIF, réuni mardi en session extraordinaire par visioconférence,
"a prononcé la suspension de la République du Niger"
avec effet immédiat, à l’exception des programmes
"bénéficiant directement aux populations civiles, et ceux concourant au rétablissement de la démocratie"
, selon un communiqué envoyé mercredi à l'AFP.

L'OIF a également appelé à la
"libération immédiate et sans conditions du président Mohamed Bazoum"
et de sa famille, notamment sa femme Haziza et son fils Salem, toujours détenus par les militaires au pouvoir.

La Francophonie a par ailleurs exigé le
"rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel et de la démocratie au Niger"
et a appelé les autorités de transition à établir
"un chronogramme de sortie de transition avec une durée limitée dans le temps".

Basée à Paris, l'Organisation Internationale de la Francophonie compte 88 États et gouvernements avec pour mission de promouvoir la 
"langue française et la diversité culturelle et linguistique"
,
"la paix, la démocratie et les droits de l'Homme",
ou encore
"d'appuyer l'éducation".

Mi-décembre, la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dont le Niger fait partie, avait ordonné au nouveau pouvoir nigérien
"la mise en liberté immédiate et sans condition"
de M. Bazoum et de sa famille.

La CEDEAO avait toutefois reconnu quelques jours plus tôt pour la première fois que Mohamed Bazoum a
"été effectivement renversé par un coup d'Etat militaire".
Si elle avait annoncé la suspension du Niger de ses
"organes de décision"
jusqu'au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans le pays, elle avait dans la foulée repris langue avec le pouvoir militaire à Niamey.

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