À l'issue du plan, il devrait rester 2.500 salariés et 151 agences.
Après les groupes français Auchan et Michelin début novembre, le Crédit commercial de France (CCF), ex-réseau de banque de détail de HSBC en France, a annoncé mercredi un plan de suppressions de postes d'ampleur.
La banque prévoit de réduire d'un tiers ses effectifs sur les deux années à venir, avec 1.400 salariés en moins et la fermeture de plus de 80 agences.
A l'issue du plan, il devrait rester 2.500 salariés et 151 agences.
Ce
"projet de transformation profonde"
vise à
"retrouver le chemin d'une croissance durable"
, explique dans un communiqué la banque, contrôlée par le fonds américain Cerberus.
Elle estime que ce plan devrait lui permettre de retrouver l'équilibre en 2026 et de dégager des bénéfices à partir de 2027.
Même si les ordres de grandeur en termes de suppressions de postes étaient connus,
"il y a quand même une sidération de la part des salariés"
devant
"l'ampleur"
du plan, a souligné auprès de l'AFP Bruno Ronsin, élu du syndicat CFTC.
Le syndicat FO a également réagi:
Incompréhensible (...) Rien ne justifie un plan d'une pareille ampleur !
Le CCF a été ressuscité début janvier par la société My Money Group (MMG), contrôlée par Cerberus, après le rachat du réseau de banque de détail en France du géant bancaire britannique HSBC et de son portefeuille de 800.000 clients, qui s'est étalé sur près de trois ans.
Industries, automobile, sidérurgie, caoutchouc, papier, chimie, cimenterie, mais aussi grande distribution ou aérospatial... les plans de licenciement se multiplient depuis quelque mois en France.
La secrétaire générale du syndicat CGT Sophie Binet a estimé la semaine passée que:
"près de 250 plans de licenciements (étaient) en préparation, concernant entre 170.000 et 200.000 emplois".
Parmi les plus importants, l'équipementier automobile Valeo a annoncé 868 suppressions de postes, l'équipementier automobile Michelin quelque 1.250 et le distributeur Auchan quelque 2.400.
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