Le chef du groupe russe Wagner interpelle Emmanuel Macron pour qu'il assure la sécurité du fils de Dmitri Syty

Yevgeny Prigozhin, chef du groupe paramilitaire russe Wagner. Crédit Photo: @concordgroup_official / AFP

Dmitry Syty, directeur du centre culturel russe en République centrafricaine, avait fait l'objet d'une tentative d'assassinat, à Bangui, le 16 décembre dernier. Son fils est citoyen français et réside actuellement en France.

Le chef du groupe paramilitaire Wagner a appelé le président français, Emmanuel Macron, à assurer une protection adéquate au fils du directeur du centre culturel russe en République centrafricaine.

"Il

(Dmitry Syty, le père)

a participé à de nombreux efforts pour lutter contre le terrorisme en Afrique. Le 16 décembre 2022, un attentat a été perpétré contre lui. Des criminels ont placé un explosif dans un colis qui contenait des menaces d'assassinat contre son fils",

a écrit Yevgeny Prigozhin dans une lettre partagée, samedi, sur son compte Telegram et dans laquelle il interpelle Emmanuel Macron.

Dans cette lettre, Prigozhin indique que le fils de Syty est un citoyen français et qu'il réside actuellement en France.

"Je voudrais vous demander d'ordonner que le fils de Dmitry Syty soit protégé de manière adéquate contre les terroristes qui ont attenté à

(sa)

vie"

, a ajouté Prigozhin.

Le directeur du centre culturel russe, Dmitry Syty, avait été hospitalisé le 16 décembre en République centrafricaine après avoir ouvert un colis piégé anonyme.

Syty, qui a perdu plusieurs doigts suite à l’explosion, a ensuite été rapatrié en Russie, comme l'avait indiqué à l'époque l'ambassade de Russie à Bangui dans un communiqué.

Le communiqué ajoutait que Syty avait auparavant reçu des menaces de mort contre lui et sa famille si la Russie ne renonçait pas à coopérer avec la République centrafricaine.

L’ambassade de Russie avait dénoncé cet attentat contre le centre culturel russe de Bangui, le qualifiant d'

"agression contre l'amitié entre la Russie et la République centrafricaine".

Prigozhin avait auparavant invité le ministère russe des affaires étrangères à engager

"une procédure visant à déclarer la France comme ‘État sponsor du terrorisme’, ainsi qu’à ouvrir une enquête sur les méthodes terroristes de la France et de ses alliés occidentaux".

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