Selon les informations recueillies par Anadolu, la Türkiye, l'un des principaux pays à fournir de l'aide à la bande de Gaza, continue d'accroître son aide aux civils innocents confrontés à un accès réduit à l'électricité, à la nourriture et à l'eau potable, tout en menant des efforts de diplomatie humanitaire à l'échelle internationale.
Le Croissant-Rouge turc s'apprête à dépêcher son neuvième navire d'aide humanitaire, chargé de nourriture, de vêtements, de produits d'hygiène, d'abris, de produits pour bébés et d'articles médicaux, immédiatement après l'Aïd al-Fitr.
Par ailleurs, la Türkiye a entrepris d'envoyer de l'aide à Gaza par l'intermédiaire de la Jordanie. Des mesures ont été prises pour faciliter le passage quotidien de 24 camions de la Jordanie à la bande de Gaza.
En plus de l'aide humanitaire, le Croissant-Rouge turc distribue 10 000 repas chauds par jour grâce à sa soupe populaire à Rafah.Son personnel continue également à distribuer des produits d'aide humanitaire urgente, notamment des colis alimentaires, des tentes, des couvertures, du matériel d'hygiène, des vêtements et des produits médicaux, dans la bande de Gaza.
L'unique centrale électrique de Gaza ne fonctionne pas depuis le 11 octobre en raison d'une pénurie de carburant, ce qui a entraîné la fermeture des hôpitaux et entravé les efforts d'enlèvement des débris.
Selon un rapport du Programme alimentaire mondial des Nations unies publié le 21 décembre, environ 1,1 million de personnes à Gaza souffrent d'une grave famine, dont plus de 854 000 ont un besoin urgent de nourriture.
Malgré l'aide humanitaire autorisée à entrer dans la bande de Gaza depuis le 21 octobre, seule une petite partie des besoins alimentaires de la population est satisfaite. Les établissements de santé de Gaza ont subi au moins 410 attaques, et seuls 10 hôpitaux restent opérationnels, six dans le sud et quatre dans le nord.
Les attaques ont endommagé un total de 464 établissements d'enseignement, dont 142 écoles complètement détruites ou gravement endommagées, affectant 625 000 élèves et 22 564 enseignants en raison des fermetures d'écoles.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, environ 1,7 million de Palestiniens, soit 75 % de la population, ont été déplacés à Gaza, dont 1,4 million ont trouvé refuge dans 155 écoles gérées par les Nations unies. Ces abris, surpeuplés avec une moyenne de 150 personnes par toilettes et 700 personnes par salle de bain, sont confrontés à de graves problèmes d'assainissement.