- 27.11.2024, mercredi
- 18:58
Le prêtre orthodoxe russe Nikolai Lishchenyuk, menacé d'expulsion par les autorités de la République tchèque.
La République tchèque a ordonné à un prêtre orthodoxe russe de quitter le pays après l'annulation de son permis de résidence permanente, invoquant des préoccupations liées à la sécurité.
La République tchèque a ordonné à un prêtre orthodoxe russe de quitter le pays dans un délai d'un mois, après qu'un tribunal local a rejeté son recours contre l'annulation de son permis de résidence permanente, selon des médias.
"La décision est entrée en vigueur le 25 août 2023. L'étranger a reçu un délai de 30 jours pour partir après l'entrée en vigueur de la décision"
, a déclaré Hana Mala, du département de communication du ministère tchèque de l'Intérieur, à l'agence de presse d'État tchèque, CTK.
Nikolai Lishchenyuk a été déclaré persona non grata par le ministère de l'Intérieur en août dernier, invoquant des préoccupations de sécurité liées à son implication présumée dans le soutien au séparatisme dans l'UE avec le soutien de Moscou.
Lishchenyuk a contesté la décision; cependant, le tribunal régional de Plzeň en Bohême occidentale a rejeté son recours, et la Cour administrative suprême a ensuite déclaré que l'appel était irrecevable.
La Cour constitutionnelle a ensuite rejeté la plainte le 12 juin, a ajouté Mala.
La République tchèque, membre de l'UE et de l'OTAN, a maintenu une forte position anti-russe en réaction à la guerre de Moscou contre l'Ukraine. Comme de nombreux pays occidentaux, la République tchèque a fourni une assistance militaire et humanitaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre début 2022.
La République tchèque a précédemment accusé la Russie d'avoir mené
"plusieurs dizaines"
de cyberattaques. De plus, la police tchèque a également blâmé la Russie pour être à l'origine de deux explosions dans un dépôt de munitions en République tchèque oriental en 2014, qui ont tué deux travailleurs.
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