L'opposant russe Vladimir Kara-murza. Crédit Photo: Handout / Moscow City Court press service / AFP
La France est "consternée" par la condamnation de l’opposant russe Vladimir Kara-Murza à 25 ans de prison, a déclaré, ce lundi, la porte-parole du Quai d’Orsay dans un point de presse.
Cette condamnation
"constitue une nouvelle illustration de la campagne de répression menée par les autorités russes à l’encontre des voix critiques du pouvoir et de sa guerre d’agression contre l’Ukraine"
, a noté la même source, relevant l’inquiétude de la France de
"l’instrumentalisation de la justice russe, devenue un outil d’oppression du Kremlin".
La France appelle, par la même occasion, la Russie
"à respecter le droit international relatif aux droits de l’Homme, à libérer les prisonniers politiques et à abandonner les poursuites judiciaires engagées contre eux".
À l'issue d'un procès à huis clos, un tribunal de Moscou a condamné, lundi, l'opposant Vladimir Kara-Murza à 25 ans de prison pour plusieurs chefs d'accusation, dont celui de
. Il est accusé d'avoir diffusé des
sur l'armée russe et de travail illégal pour une organisation
Vladimir Kara-Murza, qui figure sur la liste des "agents de l’étranger" dressée par Moscou, est en détention provisoire depuis avril 2022.
D'après l'agence de presse russe TASS, l'opposant âgé de 41 ans est accusé de
pour avoir critiqué le pouvoir dans des interventions publiques en Occident.
Il a notamment accusé l’armée russe
"d’utiliser des moyens et méthodes de combat prohibés dans son opération militaire spéciale en Ukraine"
, selon la même source.
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