La France mobilise ses moyens militaires "pour parer la menace iranienne"

13:142/10/2024, mercredi
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Le président français Emmanuel Macron, aux côtés du secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler (2e à gauche), du chef d'état-major des armées, le général (armée de l'air) Fabien Mandon (2e à gauche), et du conseiller diplomatique, sherpa du G20 et du G7, Emmanuel Bonne (à droite), préside un Conseil de défense et de sécurité nationale consacré au Liban au Palais de l'Élysée à Paris, le 1er octobre 2024.
Crédit Photo : Sarah Meyssonnier / AFP
Le président français Emmanuel Macron, aux côtés du secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler (2e à gauche), du chef d'état-major des armées, le général (armée de l'air) Fabien Mandon (2e à gauche), et du conseiller diplomatique, sherpa du G20 et du G7, Emmanuel Bonne (à droite), préside un Conseil de défense et de sécurité nationale consacré au Liban au Palais de l'Élysée à Paris, le 1er octobre 2024.

La France a mobilisé mardi ses forces militaires au Moyen-Orient pour "contrer les menaces iraniennes", tout en condamnant fermement les frappes sur Israël.

La France a
"mobilisé"
ce mardi 1er octobre
"ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne"
, a annoncé l'Élysée dans un communiqué à l'issue d'un conseil de défense nationale consacré au Liban. Le président Emmanuel Macron a condamné
"avec la plus grande fermeté"
les frappes iraniennes contre Israël.

"Attachée à la sécurité d'Israël, la France a mobilisé aujourd'hui (mardi) ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne",
indique le communiqué.

Selon la même source, Emmanuel Macron
"a condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l'Iran contre Israël"
, réaffirmant
"l'engagement de la France pour la paix et la sécurité de tous dans la région".

Emmanuel Macron a également
"rappelé l'exigence de la France que le Hezbollah cesse ses actions contre Israël et sa population"
, demandant par la même occasion qu'Israël
"mette fin au plus vite à ses opérations militaires"
au Liban, tout en souhaitant que
"la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban soient rétablies dans le strict respect de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies"
.

Le président Macron, poursuit l'Élysée, a annoncé que la France organisera très prochainement
"une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions",
notant que le Conseil de sécurité des Nations unies
"devra être saisi et pouvoir s'exprimer sur la situation en cours".

Macron, qui
"a instruit le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de se rendre à nouveau au Moyen-Orient"
, a demandé que
"toutes les dispositions nécessaires soient prises"
pour
"assister"
les ressortissants français au Liban,
"et le cas échéant, leur venir en aide".

Le président français a présidé mardi, au Palais de l'Élysée, un Conseil de défense et de sécurité nationale sur la situation au Liban et les récents développements de la crise au Moyen-Orient, en présence du Premier ministre Michel Barnier, du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et du ministre des Armées, Sébastien Lecornu.


Réunion d'urgence du Conseil de Sécurité


À l'instar de l'Élysée, le ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères a annoncé, ce mercredi matin, dans un communiqué, la condamnation par la France de
"l'attaque portée contre Israël par des missiles balistiques tirés depuis l'Iran"
et son
"attachement absolu à la sécurité d'Israël".

Le Quai d'Orsay a également condamné
"avec la plus grande fermeté"
l'attaque survenue mardi soir à Jaffa, notant que
"les civils doivent toujours être protégés"
et rappelant
"la nécessité de mettre fin à l'escalade militaire dans la région".

Il informe que
"face à l'escalade régionale"
, la France a demandé une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU dédiée à la situation au Moyen-Orient, qui se tiendra ce mercredi 2 octobre.

Pour rappel, près de 200 missiles ont été tirés vers Israël par l'Iran, a annoncé mardi soir Tel Aviv. De leur côté, les Gardiens de la révolution iraniens ont indiqué dans un communiqué avoir frappé des
"cibles"
en Israël avec des
"dizaines"
de missiles, pour venger Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah libanais, et Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas.

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