Le pays, doté de l'arme nucléaire et soumis à des sanctions internationales en raison de ses programmes d'armes interdits, fait depuis longtemps l'objet de critiques pour avoir favorisé son développement militaire aux dépens des besoins de sa population.
La Corée du Nord est soumise depuis début 2020 à un blocus auto imposé rigide pour juguler la pandémie de Covid-19, et elle n'a repris certains échanges avec la Chine que l'année dernière.
Le Parti des travailleurs a organisé une réunion de haut niveau en février pour traiter spécifiquement des pénuries alimentaires et des problèmes agricoles.
Le pays, dont l'économie et l'agriculture sont en ruines après des décennies de gestion désastreuse et de ressources consacrées au programme nucléaire, a connu une famine meurtrière dans la seconde moitié des années 1990.
Malgré sa situation économique difficile, Pyongyang a procédé cette année à une série record d'essais d'armes, dont son premier missile balistique à combustible solide, une avancée technologique majeure.
Tokyo a annoncé lundi avoir été informé par Pyongyang d'un lancement de satellite dans les prochaines semaines, un projet qui selon le gouvernement nippon devrait cependant impliquer un tir de missile balistique.
Il n'a pas été précisé quel type de satellite serait lancé.
Pyongyang a souligné que ses armes étaient destinées à se défendre contre ce qu'il considère comme une agression de la part des Etats-Unis et de la Corée du Sud, les deux alliés ayant renforcé leur coopération militaire, notamment avec des exercices conjoints.