Wang Yi, qui s'est rendu dans plusieurs capitales européennes ces derniers jours et a assisté à la Conférence de Munich sur la sécurité, se rendra ensuite à Moscou.
Plus tôt dans la journée, le gouvernement chinois avait nié envisager de fournir des armes à Moscou pour appuyer son offensive en Ukraine, comme l'ont affirmé les Etats-Unis.
La Chine n'a jamais appuyé ou critiqué publiquement l'offensive, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales.
A quelques jours du 24 février, un an après le début de l'invasion russe, le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a reçu Wang Yi lors d'un dîner privé, selon l'agence de presse MTI.
Depuis le début de l'invasion, il maintient une position ambiguë, votant les sanctions de l'Union européenne (UE) mais n'offrant aucun soutien militaire à Kiev à la différence d'autres pays de l'Otan, dont la Hongrie frontalière de l'Ukraine est membre.
Parallèlement, Budapest poursuit une politique de renforcement des liens économiques et culturels avec la Chine, ce qui lui vaut la réprobation du Département d'État américain.
Régulièrement épinglé par ses partenaires occidentaux pour ses penchants autoritaires, M.Orban a usé plusieurs fois de son droit de veto pour bloquer des déclarations critiques de l'UE sur Pékin.
Le groupe chinois CATL, leader mondial de batteries pour véhicules électriques, construit actuellement une usine en Hongrie.
Budapest, qui a acheté des vaccins chinois contre le coronavirus, doit aussi accueillir la toute première université chinoise au sein de l'UE.