La Commission européenne a ainsi dévoilé la semaine dernière sa stratégie pour répondre de façon plus ferme aux risques pesant sur sa sécurité économique, avec notamment la Chine en ligne de mire.
D'autres pays occidentaux ont également adopté des positions similaires, à l'image des Etats-Unis qui poussent par exemple leurs alliés occidentaux à réduire leur dépendance aux technologies chinoises au nom de la sécurité nationale.
Ces deux concepts, c'est une fausse proposition, car avec le développement de la mondialisation, l'économie mondiale est devenue une communauté ou tout le monde est entremêlé.
Bruxelles veut trouver son propre positionnement économique à l'égard de Pékin, malgré les pressions exercées par les Etats-Unis en faveur d'une ligne dure.
Sur fond de rivalité Pékin-Washington sur les semi-conducteurs, les Etats-Unis imposent depuis l'an passé des restrictions sur l'accès de la Chine aux puces haut de gamme. Ils empêchent par ailleurs des dizaines d'entreprises chinoises d'acquérir des technologies américaines.
Pour résoudre la série de problèmes majeurs auxquels l'humanité est confrontée une coopération mutuelle est nécessaire.
Li Qiang a également affiché mardi son optimisme vis-à-vis de l'économie chinoise, en dépit d'un essoufflement de la reprise dans la deuxième économie mondiale.
Le PIB (produit intérieur brut) chinois avait progressé l'an dernier de 3%, loin de l'objectif officiel de 5,5%, et à l'un des rythmes les plus faibles depuis quatre décennies.
Ces propos interviennent au moment où la deuxième économie mondiale fait face à de nombreuses difficultés.
La reprise post-Covid tant espérée après la levée des restrictions sanitaires fin 2022 tend ces dernières semaines à s'essouffler.
L'économie est pénalisée par le surendettement du secteur immobilier (un traditionnel pilier de croissance), une consommation en berne dans un contexte d'incertitude sur le marché du travail et le ralentissement économique mondial qui pèse sur la demande en biens chinois.
Pour stimuler l'activité, la banque centrale a procédé ces dernières semaines à plusieurs réductions de taux, au moment où nombre d'économistes plaident davantage pour un plan de relance.
Mais les autorités semblent pour l'heure écarter cette option, au profit de mesures ciblées.