Lors de sa visite, il a passé en revue les plus puissants missiles balistiques intercontinentaux du pays, notamment le Hwasong-18, un missile à combustible solide, considéré comme capable d'atteindre les États-Unis.
Par ailleurs, les rapports sur la coopération militaire accrue entre la Corée du Nord et la Russie continuent d'alimenter les discussions internationales. La Corée du Sud, l'Ukraine, ainsi que les États-Unis accusent Pyongyang de fournir à Moscou des armes pour soutenir ses opérations en Ukraine. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé à la mi-octobre que la Corée du Nord fournirait également des soldats à l'armée russe.
Selon des experts, la multiplication des essais de missiles de croisière et d'artillerie en Corée du Nord pourrait être liée à ce rapprochement stratégique avec la Russie. L'agence sud-coréenne de renseignement a déclaré que 1.500 soldats nord-coréens seraient actuellement en Russie, en phase d'acclimatation avant d'être déployés sur le front. Au total, 12.000 soldats nord-coréens devraient rejoindre les troupes russes, selon la même source.