L'athlète âgé de 24 ans, marié et père de deux enfants, est mort dimanche soir vers 23H00 (20H00 GMT) à proximité de la localité de Kaptagat, dans la vallée du Rift, sa région d'origine où il vivait et s'entraînait, a annoncé la police.
Kiptum avait fait une irruption tonitruante dans le monde du marathon en battant à Chicago en octobre dernier le record du monde (2 h 00 min et 35 sec) détenu par la légende de la discipline, son compatriote Eliud Kipchoge, pour le troisième marathon de sa carrière seulement.
Il avait également remporté les deux précédents, à Valence en 2022 et Londres en 2023.
Les deux athlètes devaient courir pour la première fois l'un contre l'autre aux Jeux de Paris.
Ce décès soudain a bouleversé le monde de l'athlétisme.
Kiptum a perdu la vie non loin de ses routes d'entraînement et de son village d'origine de Chepkorio, à une quarantaine de kilomètres d'Eldoret, haut lieu de la course à pied kényane.
Il était entraîné par le Rwandais Gervais Hakizimana, qu'il avait rencontré pour la première dois en 2013. Hakizimana s'entraînait sur les routes où Kiptum, alors adolescent, gardait son troupeau de chèvres.
Sept ans après leur première rencontre, il était devenu son entraîneur à plein temps en 2020.
L'athlétisme kényan a été endeuillé en octobre 2021 par le meurtre d'une de ses espoirs de la course de fond Agnes Tirop, retrouvée poignardée à l'âge de 25 ans dans sa maison d'Iten, non loin d'Eldoret. Son mari est poursuivi pour meurtre.