- 24.11.2024, dimanche
- 04:36
Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, du parti Yesh Atid, s'exprime lors de l'ouverture de la 25e session parlementaire à Jérusalem, le 28 octobre 2024.
Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a accusé vendredi le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de prolonger inutilement la guerre à Gaza en raison des problèmes politiques de Netanyahu.
Dans une publication sur X, Lapid a déclaré:
"Le gouvernement actuel prolonge la guerre sans raison à cause des problèmes politiques du Premier ministre et des illusions de l'extrême droite sur l'annexion et le retour à Gaza".
Lapid a évoqué l'évitement par Netanyahu de comparaître devant la justice en raison de son implication dans un procès pour corruption, citant la guerre en cours comme justification de son absence.
Il a souligné que
"le moment est venu pour une initiative politique, le moment est venu pour un nouveau système régional."
Lapid a également fait allusion à l'influence croissante des factions politiques d'extrême droite en Israël, qui poussent à l'annexion de la Palestine occupée et à l'occupation de Gaza, suggérant que ces objectifs politiques ont contribué à l'agression militaire en cours.
Le 11 novembre, Bezalel Smotrich, chef du Parti sioniste religieux d'extrême droite, a déclaré avoir ordonné à l'Administration civile et à la division des colonies du ministère israélien de la Défense de préparer des plans d'infrastructure en vue de l'application de la souveraineté israélienne sur la Palestine occupée.
Il a affirmé que 2025 serait l'année de la souveraineté israélienne sur cette région, selon le quotidien Yedioth Ahronoth.
Netanyahu a également laissé entendre que la question de la souveraineté israélienne sur la Palestine occupée devrait être de nouveau soulevée avec le changement imminent de leadership aux États-Unis.
Dans une déclaration relayée par les médias israéliens, Netanyahu a affirmé:
"Lorsque le président élu Donald Trump entrera à la Maison-Blanche, nous devrons remettre la question de la souveraineté en Cisjordanie à l'ordre du jour".
Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza après une attaque transfrontalière du mouvement palestinien Hamas en octobre de l'année dernière, tuant plus de 44 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, et blessant plus de 104 000 autres.
La deuxième année de ce génocide à Gaza a suscité une condamnation internationale croissante, des responsables et institutions qualifiant les attaques et le blocage de l'aide humanitaire de tentative délibérée d'anéantir une population.
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi une décision historique en émettant des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre meurtrière à Gaza.
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