Des Palestiniens quittent leurs maisons et migrent vers des zones sûres avec leurs biens en raison des attaques israéliennes en cours à Gaza, le 06 janvier 2024.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a nié les informations faisant état de la tenue d'éventuelles discussions sur le transfert de Palestiniens de la Bande de Gaza vers des pays africains.
C'est ce qu'a déclaré le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Khayat, en réponse aux informations publiées par les médias israéliens concernant les discussions tenues entre Tel Aviv, le Rwanda, le Tchad et la République démocratique du Congo, sur le déplacement des Palestiniens de Gaza vers ces pays.
Il convient de noter qu'Israël n'a pas étudié la possibilité de transfert des Palestiniens de la Bande de Gaza vers des pays d'Afrique.
Ces derniers jours, les sites d'infos israéliens "The Times of Israel" et "Zaman Yisrael" ont évoqué des
"pourparlers israéliens avec le Rwanda, le Tchad et la République démocratique du Congo, pour encourager la migration des Palestiniens de Gaza vers ces pays".
À leur tour, le Rwanda, le Tchad et la République démocratique du Congo ont fermement nié les allégations rapportées par les médias israéliens.
Les ministres israéliens de la Sécurité nationale et des finances, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, ont déjà annoncé leur soutien au
"déplacement volontaire des Palestiniens"
de la Bande de Gaza.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a réagi, dans un communiqué, soulignant que les déclarations des dirigeants israéliens sur le déplacement de la population de la Bande de Gaza n'étaient
"que des fantasmes qui ne sauraient se concrétiser",
et a appelé la communauté internationale à
"intervenir pour y faire face".
L'armée israélienne mène, depuis le 7 octobre 2023, une guerre dévastatrice contre Gaza qui, selon le dernier bilan des victimes, a fait 23 210 morts et 59 167 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, outre
"une destruction massive des infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent",
selon les autorités de la Bande de Gaza et les Nations Unies.
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