Israël exige la démission de Francesca Albanese qui l'accuse de génocide

La rédaction
15:0931/10/2024, جمعرات
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Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.
Crédit Photo : Fabrice COFFRINI / AFP / Archive
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.

Israël a exigé, mercredi, la démission de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.

Cette demande fait suite à un nouveau rapport de la juriste italienne, dans lequel elle accuse Israël de mener
"une campagne de génocide contre les Palestiniens".

"L'ONU a une nouvelle fois déroulé le tapis rouge pour l'une des personnalités les plus antisémites de l'Histoire moderne"
, a réagi sur X l’ambassadeur israélien auprès de l'ONU, Danny Danon, appelant à la destitution de Francesca Albanese.

"Dans sa vision haineuse du monde, Israël n’a aucune légitimité historique, aucun droit de défendre sa population, et l'attaque du 7 octobre ainsi que le sauvetage des otages ne sont qu'un prétexte"
, a ajouté le diplomate, selon le journal Le Monde.

La mission israélienne a également dénoncé
"une interprétation biaisée"
de la part de Francesca Albanese, la qualifiant
"d'activiste politique abusant de son mandat"
.

Mandatée par le Conseil des droits de l'homme, Albanese a affirmé que
"le génocide de la population palestinienne semble être un moyen de parvenir à une fin: l'expulsion complète ou l'éradication des Palestiniens de la terre à laquelle ils sont profondément attachés, et qui est illégalement convoitée par Israël"
. Face aux critiques, Francesca Albanese a déclaré en conférence de presse:

Je ne souhaite pas détourner l'attention vers moi-même. L'histoire est celle des Palestiniens risquant d'être effacés de leur terre.

Elle a ajouté que
"ce qui est frappant dans le cas d’Israël, c'est la cohorte d’États qui soutiennent sans réserve ses déclarations"
, évoquant
"une armée de laquais destinée à détourner l'attention"
, rapporte Le Monde.

Depuis son entrée en fonction en 2022, Francesca Albanese est la cible d’accusation d'antisémitisme et de pressions pour sa destitution de la part d’Israël et de ses alliés en raison de ses critiques persistantes envers l’État hébreu.


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