Les rues se sont transformées en véritables torrents, des maisons étant sous l'eau par endroits comme dans le village de Palamas, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les habitants craignent désormais de voir augmenter le nombre des victimes.
Christodoulos Makris, 53 ans, un agriculteur qui a réussi à quitter jeudi Palamas, son village, à bord de son tracteur, avant de trouver refuge dans un bâtiment municipal d'Itea, un village voisin, déplore:
Il est presque certain que d'autres personnes vont être retrouvées mortes.
Près de 200 touristes bloqués sur le Mont Pélion ont été évacués à bord de bateaux ces derniers jours, ont annoncé jeudi les pompiers.
À Farkadona, à 330 km au nord-ouest de la capitale grecque, le niveau de l'eau a dépassé un mètre et de nombreuses habitations ont été inondées. Les évacuations sont en cours à bord de bateaux, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le chef de l'équipe locale des pompiers, Grigoris Mitrakos a indiqué:
Les gens auraient dû quitter le village plus tôt mais ils ne l'ont pas fait, ils ne s'attendaient pas à tant d'eau et ils ont été piégés.
Une cellule de coordination a été mise en place par le Premier ministre Kyriákos Mitsotákis, qui a visité vendredi Karditsa. Dans le stade de cette ville, des hélicoptères atterrissaient avec des personnes, surtout âgées, évacuées des villages proches.
L'élection prévue dimanche du nouveau chef de Syriza, après la démission d'Aléxis Tsípras en juin, a été reportée au 17 septembre.
Ces intempéries succèdent à des incendies de forêt dévastateurs cet été en Grèce, qui ont fait au moins 26 morts.
La Commission européenne, qui avait activé le mécanisme de protection civile de l'UE pour aider la Grèce en juillet et en août, a indiqué qu'elle assisterait à nouveau le pays, si besoin.
Selon le ministère suisse des Affaires étrangères, les trois hélicoptères envoyés pour combattre les feux resteront en Grèce pour aider les secours dans les zones inondées.