Inde: sitôt libéré de prison, un opposant de Modi abandonne son mandat d'élu local

La rédaction
17:3617/09/2024, mardi
AFP
Arvind Kejriwal, ministre en chef de Delhi et chef du parti Aam Aadmi (AAP), s'adresse à ses partisans après que la Cour suprême lui a accordé une libération sous caution, à New Delhi, le 13 septembre 2024.
Crédit Photo : Money SHARMA / AFP
Arvind Kejriwal, ministre en chef de Delhi et chef du parti Aam Aadmi (AAP), s'adresse à ses partisans après que la Cour suprême lui a accordé une libération sous caution, à New Delhi, le 13 septembre 2024.

Un opposant de premier plan du Premier ministre indien Narendra Modi a quitté mardi ses fonctions de chef de l'exécutif local de New Delhi, quelques jours après avoir été remis en liberté par la justice dans une affaire de corruption.

Accusé de corruption dans une affaire de pots-de-vin liée à l'attribution de licences de vente d'alcool, Kejriwal, âgé de 56 ans, a démissionné mardi, comme annoncé par son parti, le Parti Aam Aadmi (AAP).


C'est Atishi, ministre locale en charge de l'éducation et de la culture, qui assurera l'intérim jusqu'aux élections anticipées. Le AAP exige que ces élections se tiennent dès octobre ou novembre, selon un responsable du parti, Gopal Rai. Kejriwal ne devrait reprendre ses fonctions que si le peuple de Delhi le réélit.

Arresté en mars, en pleine campagne pour les élections générales, Kejriwal a passé six mois en détention avant que la Cour suprême ordonne sa remise en liberté vendredi. Il a dû verser une caution d'un million de roupies (environ 10 750 euros) et respecter certaines crestrictions, notamment l'interdiction de s'exprimer publiquement sur son dossier ou de signer des documents officiels.


Dans ses premières déclarations après sa libération, Kejriwal a affirmé:
"Ils voulaient me briser en m'envoyant en prison, mais ma détermination est plus forte que jamais".
Son arrestation fait partie d'une série d'enquêtes et d'accusations visant plusieurs dirigeants de l'opposition indienne.

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