Par voie de communiqué, deux rapporteuses spéciales et les cinq membres du Groupe de travail sur la discrimination à l'égard des femmes et des filles ont souligné la nécessité d'une action urgente pour protéger les enfants contre toutes formes d'abus sexuels. Et de déclarer:
Il est crucial de mettre en place des politiques efficaces pour prévenir l'inceste et prendre en charge les victimes.
En plus de la protection des enfants, les expertes ont insisté sur l'importance de soutenir les mères qui tentent de protéger leurs enfants contre la prédation sexuelle.
Dans le communiqué du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (OHCHR), on peut lire:
Malgré des allégations crédibles d'abus sexuels, la France a souvent autorisé la maltraitance des mères essayant de protéger leurs enfants.
Ces appels font suite à des rapports alarmants sur la prévalence de l'inceste en France, mettant en lumière des cas où les mères se heurtent à des traitements discriminatoires et des violences lorsqu'elles cherchent à protéger leurs enfants.
Selon les expertes, cette situation requiert une attention immédiate et des mesures concrètes de la part du gouvernement français. Soulignant la nécessité de politiques publiques plus robustes et sensibles à ces enjeux, elles ont ajouté:
La France doit s'engager fermement dans la lutte contre l'inceste et la protection des victimes.
Le communiqué fait suite à des rapports détaillant des violations des droits de l'homme, impliquant des enfants et des mères victimes d'abus sexuels incestueux.
Les experts ont exprimé leur inquiétude concernant le traitement par le tribunal des affaires familiales de ces cas, notamment l'accusation d'aliénation parentale portée contre les mères.
Ils ont insisté sur la nécessité de respecter le principe de précaution et de diligence raisonnable dans la protection de l'enfance, en particulier pendant les procédures judiciaires. La prise en compte et le respect de l'opinion des enfants, ainsi que la considération de leur intérêt supérieur, devraient être prioritaires.
L'urgence de mesures correctives pour améliorer la situation difficile des enfants et de leurs mères a été soulignée.
Les experts ont demandé un renforcement du soutien et la création de refuges sûrs pour les victimes et survivants, ainsi que le plein accès à des services de santé, de conseil et d'aide.
La France recense 2 à 3 enfants par classe, touchés par l'inceste, selon des chiffres communiqués en septembre dernier par le gouvernement dans le cadre d'une campagne de lutte contre l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.