Rues désertes et tours résidentielles à moitié vides à perte de vue: à Tianjin dans le nord de la Chine, la crise de l'immobilier a accouché de quartiers quasi-fantômes sur fond de chômage dans la deuxième économie mondiale.
Un an et demi après la levée des restrictions sanitaires qui pénalisaient l'activité, le marché immobilier est un frein à la reprise. Ce secteur a longtemps représenté au sens large un quart du PIB chinois et servait de moteur à bien d'autres domaines. Il est désormais moribond alors que l'économie tourne au ralenti, ce qui se traduit par des logements inachevés et une défiance à l'égard de nombreux promoteurs au bord de la faillite.