Des soldats libanais bouclent le site d'une frappe israélienne visant un bureau du Hamas, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 2 janvier 2024.
Le Hezbollah libanais a déclaré, au soir de ce mardi, que l'assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, par une frappe israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth "ne restera pas sans réponse".
Le Hezbollah a affirmé par voie de communiqué, que
"cet assassinat est une attaque dangereuse contre le Liban et ne restera pas sans réponse".
Le mouvement libanais a considéré que
"le crime de l'assassinat d'Al-Arouri et de ses compagnons, au cœur de la banlieue sud de Beyrouth, constitue une attaque dangereuse contre le Liban, son peuple, sa sécurité, sa souveraineté et sa résistance, et les messages politiques et sécuritaires qu'il contient sont extrêmement symboliques et significatifs".
Le communiqué explique que
"(l'assassinat d'Al-Arouri) est une évolution dangereuse dans la guerre entre l'ennemi (Israël) et l'axe de la résistance".
Le mouvement libanais a menacé:
Nous affirmons, au Hezbollah, que ce crime ne passera jamais sans réponse et sans châtiment.
Pour le Hezbollah,
"l'ennemi criminel, qui, après quatre-vingt-dix jours de crimes, des meurtres et des destructions, n'a pas réussi à soumettre Gaza, Khan Younès, le camp de Jabalia et le reste des fières villes, camps et villages, a recours à une politique d'assassinat et de liquidations physiques".
Il a souligné que
"ce crime odieux ne fera qu'accroître la foi des résistants en Palestine, au Liban, au Yémen, en Syrie, en Iran et en Irak, en leur juste cause, leur engagement ferme et inébranlable et leur détermination à poursuivre le chemin de la résistance jusqu'à la victoire et la libération".
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