Le bilan des bombardements israéliens sur le Liban, dimanche, s'est alourdi avec 70 morts et 80 blessés, selon des sources locales. Le sud et l'est du pays ont été particulièrement visés, notamment dans les régions de Sidon et Baalbek, selon le correspondant d'Anadolu.
Le ministère libanais de la Santé avait initialement annoncé 45 morts et 76 blessés, mais l'intensification des frappes a fait grimper ces chiffres.
D'autres frappes israéliennes ont tué quatre personnes dans le village de Halbata, également dans la Bekaa. Le Centre des opérations d'urgence du ministère de la Santé a rapporté que 21 personnes ont été tuées et 47 blessées dans les raids sur le district de Baalbek-Hermel.
Dans le sud du Liban, à Sidon, 24 personnes ont trouvé la mort et 29 autres ont été blessées lors d'un bombardement israélien qui a visé un immeuble résidentiel dans la zone d'Ain El-Delb.
Les échanges de tirs transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, commencés le 8 octobre, ont déjà fait 1 743 morts et 8 683 blessés des deux côtés de la "Ligne bleue".
Le ministère libanais de la Santé a également rapporté dimanche que 14 ambulanciers ont été tués lors de frappes israéliennes sur plusieurs villes du sud, dont Taybeh, Dir Siriane, Tayr Debba et Houmine El-Faouqa. Ces équipes répondaient aux appels de la Défense civile pour secourir les blessés et récupérer les corps des victimes. L'hôpital Al-Murtada de Baalbek a subi de graves dommages, forçant sa fermeture temporaire.
Depuis le début des hostilités entre Israël et le Hezbollah, le Liban est confronté à l'une des plus violentes offensives israéliennes depuis des décennies. Le conflit a déjà fait près de 895 morts, dont des femmes et des enfants, et 2 584 blessés. Israël continue de viser des positions du Hezbollah, affirmant avoir détruit des dépôts d'armes et des infrastructures du groupe.