- 20.11.2024, mercredi
- 04:57
Izzat Al-Rishq, un des responsable de haut rang du Hamas.
Pour protester contre le "génocide en cours" à Gaza de manière symbolique, un responsable de haut rang du Hamas a exhorté les législateurs mondiaux à quitter massivement la salle lors du discours du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York ce vendredi.
"Quitter la salle est le minimum que l'on puisse faire pour exprimer le rejet et la condamnation du génocide en cours à Gaza"
, a déclaré Izzat Al-Rishq dans un communiqué.
Rishq a qualifié Netanyahu de
"petit Hitler"
, le comparant au dictateur nazi et accusant le Premier ministre d'orchestrer le massacre de civils palestiniens à Gaza et au Liban. De plus, il a déclaré:
Netanyahu a tué plus de 41 000 civils (depuis octobre dernier), dont 17 000 enfants et environ 200 nourrissons.
Ajoutant que les frappes israéliennes avaient ciblé des hôpitaux, des mosquées, des églises et des camps de déplacés.
Il a également affirmé que Netanyahu poursuivait l'offensive avec un
"mépris total"
d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, ignorant également les décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ).
"Cet homme devrait être arrêté et jugé pour ses crimes"
, a ajouté Rishq, appelant les dirigeants mondiaux à boycotter le discours et à ne pas offrir de tribune à Netanyahu.
Netanyahu devrait prendre la parole ce vendredi à l'ONU à New York, dans un contexte de conflit israélo-palestinien et d'une campagne de bombardement massive d'Israël contre le Liban voisin.
Depuis le 7 octobre, plus de 41 500 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées et plus de 96 000 blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L'offensive israélienne a déplacé presque toute la population du territoire, alors que le blocus en cours a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments.
Israël fait également l'objet d'accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour ses actions à Gaza.
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