Griffiths: Il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza et il est temps de mettre fin à la souffrance collective

11:369/06/2024, dimanche
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Les Palestiniens inspectant les débris des bâtiments après une attaque de drones des forces israéliennes dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 juin 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas.
Crédit Photo : Bashar TALEB / AFP
Les Palestiniens inspectant les débris des bâtiments après une attaque de drones des forces israéliennes dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 juin 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas.

Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré samedi que les récentes attaques israéliennes contre le camp de Nuseirat montraient qu'"il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza", appelant à mettre fin à cette souffrance collective.

Dans un post publié sur X, Griffiths a attiré l'attention sur les récentes attaques israéliennes contre la Bande de Gaza et renouvelé son appel à mettre fin aux tragédies à Gaza.


"Le camp de réfugiés de Nuseirat est devenu l'épicentre du choc sismique dont souffrent encore les civils de Gaza",
a-t-il déclaré, ajoutant:

Quand nous voyons des corps au sol, nous nous rappelons qu'il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza.

Griffiths a souligné la nécessité de protéger tous les civils, faisant savoir ce qui suit :


Cette souffrance collective doit cesser, et maintenant.


Samedi, 210 Palestiniens ont été tués et plus de 400 autres blessés dans un massacre commis par les forces israéliennes après une violente frappe ayant visé le camp de Nuseirat à Gaza, selon ce qu'a annoncé le bureau des médias du gouvernement à Gaza.​​​​


L'armée israélienne a annoncé le même jour avoir réussi à
"libérer"
4 détenus lors d'une
"opération spéciale"
dans le camp de Nuseirat.

Israël poursuit son offensive brutale sur Gaza depuis le 7 octobre malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.


Depuis, plus de 36 800 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 83 600 autres ont été blessés, selon les autorités locales.

Huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d'un blocus paralysant de nourriture, d'eau potable et de médicaments.


Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, dont le dernier arrêt a ordonné à Tel-Aviv de suspendre immédiatement ses opérations dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.


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