La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a déclaré, dimanche, que le ciblage par l'armée israélienne de la force de maintien de la paix des Nations Unies au Liban (FINUL) était "inacceptable".
C'est ce qui ressort de l'entretien téléphonique qu'elle a eu avec son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, selon un communiqué officiel.
Elle a, en outre, souligné la volonté de l'Italie, en tant que pays qui préside actuellement le G7, d'œuvrer pour réduire l'escalade dans la région.
Un jour plus tard, l'armée israélienne a visé l'entrée principale du centre de commandement de la FINUL, dans la ville de Naqoura, au sud du Liban, avec des obus d'artillerie.
La FINUL a été créée en mars 1978 pour vérifier le retrait d'Israël du Liban, rétablir la paix et la sécurité internationales et aider le gouvernement libanais à rétablir son autorité dans la région.
La mission a été modifiée à deux reprises à la suite des événements survenus en 1982 et en 2000, et après la guerre de juillet 2006, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de confier à la FINUL d'autres tâches telles que surveiller la cessation des attaques israéliennes, accompagner et soutenir les forces libanaises dans ce processus du déploiement dans le sud du Liban et l'extension de l'assistance pour confirmer l'arrivée de l'aide humanitaire aux citoyens et le retour volontaire en toute sécurité des personnes déplacées.
Depuis le 23 septembre dernier, Israël a élargi la portée de la guerre génocidaire qu'il mène à Gaza depuis le 7 octobre 2023, pour inclure la plupart des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, par des raids aériens d'une violence et d'une intensité sans précédent, outre une incursion terrestre dans le sud, ignorant les avertissements internationaux et les résolutions de l'ONU.