Alors que les raids israéliens se poursuivent dans la Bande de Gaza, plus de 42 millions de tonnes de décombres, accompagnés d’une forte concentration de restes explosifs, représentent une menace imminente pour les civils, indique l’ONU dans un communiqué publié jeudi sur son site.
Des milliers de civils continuent de subir des déplacements répétés, survivant au milieu des décombres et s’abritant dans des lieux précaires, y compris dans des bâtiments endommagés ou détruits, selon le même rapport.
Cet avertissement du PNUD coïncide avec la dernière analyse du Centre satellitaire de l’ONU (UNOSAT), menée début septembre, qui révèle que plus de 65 % des structures de Gaza sont endommagées ou détruites, précise l’ONU.
Les données disponibles dressent cependant un tableau inquiétant du risque lié aux munitions explosives, l’ONU précisant que la contamination par les restes explosifs pourrait survenir aussi bien en surface qu’en profondeur dans les cinq gouvernorats de Gaza.
Celle-ci comprend des munitions terrestres (projectiles, mortiers, roquettes, missiles, grenades, mines) ainsi que des bombes profondément enfouies, de même que des caches d’armes.