L'armée israélienne a incendié le hall des départs et un certain nombre d'installations et de bâtiments au point de passage terrestre de Rafah, environ 40 jours après en avoir pris le contrôle le 7 mai.
Toujours dans la ville de Rafah, un certain nombre de véhicules militaires israéliens déployés sur l'axe de Philadelphie, à la frontière égypto-palestinienne, ont avancé vers le centre-ville sous des coups de feu nourris, selon des témoins oculaires.
Un certain nombre de Palestiniens ont été blessés dans les bombardements israéliens et les tirs de drones qui ont ciblé le quartier saoudien, à l'ouest de Rafah, selon des médecins palestiniens.
Des témoins oculaires ont rapporté que des centaines de Palestiniens ont été déplacés des zones proches de l'axe de l'incursion vers le quartier situé à l'ouest de la ville.
Pendant la nuit, des sources médicales palestiniennes à l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, ont rapporté que deux Palestiniens avaient été tués et 13 autres blessés à la suite d'un bombardement israélien qui visait une maison dans le quartier Zarqa, près de la ville de Jabalia, au nord de la ville de Gaza.
Le premier jour de l'Aïd al-Adha, dimanche, l'armée israélienne avait bombardé diverses zones de la Bande de Gaza avec de l'artillerie et des avions de combat, faisant des morts et des blessés parmi le Palestiniens, dont des enfants et des femmes.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre contre Gaza qui a fait plus de 122 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de famine meurtrière et de destructions massives.
Tel Aviv continue sa guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU pour y mettre un terme immédiat, et les ordonnances de la Cour internationale de Justice de mettre fin à l'invasion de Rafah (sud), et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire désastreuse dans la Bande de Gaza.
Depuis 18 ans, Israël assiège la Bande de Gaza et sa guerre a contraint environ deux millions de ses habitants, sur environ 2,3 millions de Palestiniens, à fuir dans des conditions catastrophiques, avec une grave pénurie de nourriture, d'eau et de médicaments.