Dans un communiqué de la Maison Blanche, il est rapporté que Biden a souligné la nécessité de soutenir et de renforcer les progrès en coordination avec les organisations humanitaires. Les dirigeants ont également discuté de la situation à Rafah, le président réitérant sa position claire.
Les États-Unis insistent sur l'importance de vaincre le Hamas, tout en soulignant que toute opération à Rafah doit garantir la sécurité des civils et faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.
Le Qatar et les États-Unis ont également discuté, dimanche, de questions régionales, notamment des derniers développements dans la bande de Gaza.
C'est ce qui ressort d'une réunion entre le ministre qatari des Affaires étrangères Mohammed bin Abdulrahman Al Thani et le sous-secrétaire américain à la gestion John Bass à Doha.
Ils ont également discuté des développements dans la région et des moyens de désescalade et d'accalmie, surtout de la suspension de la guerre dans la bande de Gaza et du renforcement de la sécurité et de la stabilité en Afghanistan.
Depuis des mois, l'Égypte, le Qatar et les États-Unis mènent des négociations indirectes entre Israël et le groupe de résistance palestinienne, le Hamas, afin de parvenir à un accord visant à mettre un terme aux combats dans la bande de Gaza et à conclure un accord d'échange d'otages.
Dans le même temps, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, et le responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, ont réaffirmé, dimanche, leur opposition au projet israélien d'invasion de Rafah.
Selon le communiqué du ministère égyptien des affaires étrangères, les deux parties ont également convenu de maintenir une étroite consultation afin de mettre fin à la guerre de Gaza et de lancer un processus politique sérieux et efficace, en vue d'un règlement global de la question palestinienne, fondé sur la solution à deux États, conduisant à la création d'un État palestinien indépendant.
Israël a tué plus de 34 400 Palestiniens depuis l'incursion transfrontalière menée, le 7 octobre dernier, par le Hamas et qui aurait fait 1 200 morts et quelque 250 prisonniers. Le conflit a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites.
Les groupes palestiniens estiment que depuis le 7 octobre, des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza.
La guerre israélienne a entraîné le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël fait l'objet d'accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.