Gabon: Les autorités militaires annoncent la réouverture des frontières

19:092/09/2023, Cumartesi
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Des soldats gabonais se rassemblant avant un éventuel discours du général Brice Oligui Nguema à Libreville le 2 septembre 2023. Crédit Photo: AFP
Des soldats gabonais se rassemblant avant un éventuel discours du général Brice Oligui Nguema à Libreville le 2 septembre 2023. Crédit Photo: AFP

Les autorités gabonaises ont décidé de rouvrir leurs frontières à compter de samedi, a déclaré à la télévision d'État le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), trois jours après leur fermeture suite à la chute du président Ali Bongo, consécutive à un coup d'État militaire.

"Soucieux de préserver le respect de l'État de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l'ensemble des États du monde, et afin de favoriser la continuité de l'État tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux",
le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions
"décide avec effet immédiat de la réouverture des frontières terrestres, maritimes, et aériennes",
a déclaré Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Des militaires menés par le général Brice Oligui Nguema ont pris le pouvoir, le 30 août, écartant Ali Bongo qui venait de revendiquer sa victoire à l’élection présidentielle du 26 août et installé Brice Oligui Nguema à la tête de l'État.


Pressés par la communauté internationale de rétablir un gouvernement civil, les auteurs du coup de force ont déclaré, vendredi, qu'ils n'entendaient pas précipiter la tenue d'élections, alors que l'opposition gabonaise, réunie au sein de la plateforme Alternance 2023, avait exhorté, jeudi, les militaires à continuer de compter les votes de l'élection présidentielle.


Albert Ondo Ossa, rival d'Ali Bongo, lors de l'élection présidentielle a remporté 30,77 % des voix face au président sortant (64 %), avant que le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) n'annule le processus, au motif que le scrutin aurait été
"entaché d’irrégularités".

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