- 26.11.2024, mardi
- 03:20
Près d’un demi-million de clients SFR ont quitté l'opérateur au premier trimestre 2024.
Au cours du premier trimestre 2024, environ 500 000 clients de SFR ont résilié leur contrat. En parallèle, la maison mère de l’opérateur télécoms, Altice France, fait face à une dette de plus de 24 milliards d’euros.
L’opérateur télécoms SFR a perdu près d'un demi-million d'abonnés mobile (487.000 clients très exactement) au premier trimestre de l'année en cours.
Néanmoins, SFR maintient sa position en tant que deuxième opérateur télécoms, juste derrière Orange qui compte 24 millions d'abonnés, mais il passe en dessous du seuil des 20 millions d'abonnés (précisément 19,967 millions). Cette chute rapide rappelle les pertes significatives subies l'année précédente, avec la disparition de 315 000 abonnés mobile et 158 000 abonnés box.
Une dette dépassant les 24 milliards d'euros
Une dette dépassant les 24 milliards d'euros
En parallèle, Altice France, dont le principal actionnaire est le milliardaire Patrick Drahi et maison-mère de SFR, est confrontée à une dette dépassant les 24 milliards d'euros au premier trimestre.
D'après SFR, la concurrence intense des opérateurs à bas prix tels que Sosh ou B&You, offrant des tarifs très compétitifs, est largement responsable de cette perte de clients. Pour faire face à cette pression concurrentielle, la marque a choisi de maintenir une politique stricte en matière de promotions tarifaires.
"Dans ce contexte difficile, nous avons maintenu une discipline stricte"
, a déclaré le directeur financier de la marque, Malo Corbin, comme rapporté par le journal Les Echos.
Une conséquence de la campagne de boycott ?
Une conséquence de la campagne de boycott ?
En novembre, le site d'information Blast avait publié une enquête qui révélait le financement dont bénéficie Tsahal de la part de Patrick Drahi et Lina Drahi via leur fondation philanthropique.
Une révélation de laquelle avait émergé une campagne de boycott, alors même que l’armée de l’entité sioniste lançait une offensive sur Gaza qualifiée aujourd’hui par beaucoup de génocide.
Outre la concurrence à bas prix, SFR subirait-il les conséquences du soutien à Israël de son propriétaire, connu comme étant un fervent défenseur de la cause sioniste ?
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