Les sénateurs ont voté à 210 voix contre 115 pour ce texte après avoir renforcé de nombreuses mesures de son volet répressif.
La chambre haute a notamment resserré les critères du regroupement familial, durci le droit du sol, conditionné les allocations familiales et l'aide au logement à cinq ans de résidence et supprimé l'aide médicale d'État pour les sans-papiers.
Le volet intégration a totalement disparu du texte.
Avec 5,1 millions d'étrangers en situation régulière, soit 7,6% de sa population, la France accueille plus d'un demi-million de réfugiés et compterait de 600.000 à 700.000 étrangers en situation irrégulière, selon les estimations des autorités.