Cette légère baisse du PIB français, succédant à une hausse de 0,6 % au trimestre précédent, signifie que la France entrera en récession si le PIB baisse aussi au quatrième trimestre de cette année.
Les importations sont quant à elles quasi stables (+0,1 % après +2,4 %), indique l'institut statistique, qui précise qu'au total, la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB est négative au troisième trimestre (-0,4 point après 0,0 point).
La contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est également négative ce trimestre (-0,2 point après +0,5 point au deuxième trimestre 2023), selon l'Insee.
Sur les points positifs, la consommation des ménages rebondit sur l'ensemble du trimestre (+0,6 % après -0,1 %), sous l’effet de la hausse de la consommation de biens (+0,6 % après -0,6 %) et en particulier de la consommation alimentaire (+0,3 % après -1,7 %) et en biens fabriqués (+1,0 % après 0,0 %), alors que les dépenses en énergie demeurent peu dynamiques (+0,2 % après +0,1 %), selon l'Insee.
Cependant, les dépenses de consommation des ménages français ont reculé de 0,9 % en octobre sur un mois, après une stabilité en septembre. La consommation alimentaire, en particulier, s’est repliée de 1,5 % après + 1,2 % en septembre, et la consommation énergétique a diminué de nouveau (− 2,5 % après − 1,3 %).
Par voie d'un communiqué publié ce jeudi, l'Insee a indiqué que cette baisse de l’inflation serait due au ralentissement sur un an des prix des services, de l’énergie et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés et de l’alimentation.
Sur un mois, les prix à la consommation se replieraient légèrement de 0,2 % en novembre 2023, après avoir augmenté de 0,1 % en octobre, selon l'organisme.
Sur un an, l’indice des prix à la consommation harmonisé augmenterait de 3,8 % en novembre 2023, après +4,5 % en octobre, indique encore l'organisme.
Dans la moyenne, le prix des produits alimentaires connait une augmentation annuelle de 7,6 % en novembre après 7,8 % en octobre, selon l'estimation de l'Insee, alors que les prix de l'énergie augmenteraient de 3,1 % contre 5,2 % le mois précédent, en rythme annuel.