Crédit Photo : Bertrand GUAY / AFP
Le président du Rassemblement National (RN) Jordan Bardella et Marine Le Pen partant à la rencontre avec le président français au palais de l'Élysée à Paris, le 26 août 2024.
Les dirigeants du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont été chaleureusement accueillis par le président Emmanuel Macron dans le cadre des consultations pour la formation d'un nouveau gouvernement.
Les dirigeants du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen et Jordan Bardella, sont arrivés à l'Élysée ce lundi matin pour s'entretenir avec le président français Emmanuel Macron.
Le Président français poursuit ses consultations avant de désigner le successeur de Gabriel Attal à Matignon. C'est dans ce cadre que le locataire de l'Élysée rencontre aujourd'hui les leaders du Rassemblement national ainsi que les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.
La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a ouvert cette nouvelle journée de consultations, tandis que Gérard Larcher, son homologue au Sénat, la clôturera en fin d'après-midi. Entre ces deux rencontres, Macron a également un entretien décisif avec Marine Le Pen et Jordan Bardella (RN) avant de recevoir Éric Ciotti (À droite) à midi.
Cette série de discussions intervient dans un contexte tendu, où l'extrême droite, déçue par sa défaite aux dernières législatives, affiche fermement son refus d'un gouvernement aligné sur les positions de la gauche, notamment celles de la France insoumise (LFI). Sébastien Chenu, vice-président du RN, a souligné sur France 2 ce lundi matin que son parti s'opposera à tout gouvernement issu du Nouveau Front populaire (NFP), insistant sur le
que représente ce programme pour la République.
Ce lundi s'annonce crucial pour Macron, alors qu'il tente de rassembler les différents courants politiques autour d'une nouvelle équipe gouvernementale.
Les consultations entre le Président français et les présidents des groupes politiques ont débuté ce vendredi 23 août. Ces échanges marquent la première étape d'une série de discussions visant à établir une coalition stable, nécessaire pour la gouvernance du pays après des élections législatives marquées par une absence de majorité absolue, selon une déclaration de l'Élysée.
"Le verdict des urnes contraint tout le monde à changer de logique et à rentrer dans une logique de coalition"
, selon la Présidence française.
Pour rappel, lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, la coalition du NFP (gauche) a réuni le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée nationale, avec 72 députés LFI (La France Insoumise), 66 députés socialistes et apparentés, 38 députés pour le groupe Écologiste et social, et 17 députés GDR (Gauche démocrate et républicaine), soit un total de 193 sièges.
La coalition présidentielle se positionne en deuxième force politique de l'Assemblée nationale avec 99 députés Ensemble pour la République, 36 députés Les Démocrates, et 31 députés Horizons & Indépendants, soit un total de 166 sièges.
Le RN et ses alliés, pourtant largement vainqueurs du premier tour des législatives, arrivent en troisième position avec 126 députés affiliés au groupe RN et 16 députés du groupe À Droite, présidé par Éric Ciotti, soit un total de 142 sièges.
Les centristes du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) occupent 21 sièges, tandis que la Droite républicaine recense 47 sièges. Huit députés ont, par ailleurs, choisi de ne rejoindre aucun groupe et sont non-inscrits.
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