Ces entretiens s'inscrivent dans un cycle de consultations que le Président français mène avec les groupes parlementaires pour préparer la nomination de son futur Premier ministre. Les premières rencontres auront lieu dès vendredi 23 août avec Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour le poste de chef du gouvernement.
Face à l'absence de majorité absolue au Parlement, la représentante du RN a exhorté Emmanuel Macron à dissoudre l'Assemblée nationale et à consulter les citoyens par référendum sur des questions cruciales comme l'immigration.
Cet appel de la gauche à nommer Lucie Castets à la tête du Gouvernement français intervient dans un contexte politique tendu, où les élections législatives (30 juin et 7 juillet) ont mis en évidence une fragmentation du paysage politique français.
La coalition présidentielle se positionne en deuxième force politique de l'Assemblée nationale avec 99 députés Ensemble pour la République, 36 députés Les Démocrates, 31 députés Horizons & Indépendants, soit un total de 166 sièges.
Le RN et ses alliés, pourtant largement vainqueurs du premier tour des législatives, arrivent en troisième position avec 126 députés affiliés au groupe RN et 16 députés du groupe À Droite, présidé par Éric Ciotti, soit un total de 142 sièges.
Les centristes du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) occupent 21 sièges, tandis que la Droite républicaine recense 47 sièges. Huit députés ont, par ailleurs, choisi de ne rejoindre aucun groupe et sont non-inscrits.