Plus de 1 000 participants venus du monde entier ont mis le cap sur la ville balnéaire pour célébrer une culture typique de La Havane, perpétuer leurs traditions et apporter de la joie.
Des artistes confirmés et des participants de 25 nationalités étaient présents à ce rendez-vous, au rythme des musiques latines.
Au programme, des workshops quotidiens de Salsa Cubaine, Bachata dominicaine (une danse originaire de la République dominicaine), du reggaeton (un genre musical apparu dans les années 90, qui tire ses origines de la musique des Caraïbes), ainsi que deux concerts assurés par des artistes de renommée internationale.
Ce festival est né de la rencontre de Tarek Nsiri et Wael Ben Nasr et d’autres amis, férus du monde latino et qui n’ont pas manqué à l'appel de donner une dimension internationale et multiculturelle à cette manifestation, qui se déroule le mois de juin de chaque année.
A l’hôtel, Cuba prend toute sa place. L’ambiance, la musique, "The Bata Cubana" (robes que portent les Cubaines pour danser la Rumba), les chapeaux de paille, les costumes… Tous les éléments typiques du paysage cubain y sont.
La cubanité, le rythme, le tambour et le chant sont dans l’ADN des Cubains.
Ce sont les propos de Luis El Insurrecto, professeur de Salsa et photographe, venu de Cuba, au micro d’Anadolu.
Très attaché à sa culture, Luis a attiré notre attention sur les origines de la Salsa Cubaine, considérant que cette culture n’a pas vu le jour aux Etats-Unis.
Le soir, quelques heures avant le démarrage du concert, l’orchestre accompagné d'instruments à percussion, comme le tambourin ou les timbales, s’installe déjà sur scène pour faire ses répétitions.
Sur scène, le musicien cubain Alain Pérez, bassiste, chanteur et l’une des figures de la timba (un mouvement musical qui puise sur de nombreux pas et mouvements de la Rumba, du Reggaetón, de l'Afro-Cubain ou du Hip-Hop) et la salsa cubaine contemporaine, a emporté la foule dans un voyage à travers un élan d’émotions…
Sous une brise de printemps et en transe avec les mélopées aux sonorités latines, le public a chanté par cœur toutes les chansons de Perez, qui s’est lancé dans une performance de latin jazz.
Entre attachement à la tradition et aspiration à la modernité, il a réussi à transmettre une joie de vivre à travers un show festif et jubilatoire, devant un public en liesse.
Au micro d’Anadolu, Tarek Nssiri, l’un des fondateurs du festival "Cuba in Tunisia" nous a assuré qu’il s’agit de la 6e édition, où 1 000 participants venant de 25 pays étaient à la découverte du pays à travers le danse.
Tarek a rappelé, en ce sens, que l’édition de 2019 a rassemblé 2 500 personnes qui ont afflué au Ribat de Monastir pour assister à l’un des concerts. Un projet qui prend de l'ampleur d'une édition à une autre.
L’été 2023 s’annonce déjà complet dans certains hôtels où la quasi-totalité des chambres est déjà réservée.
Dans des déclarations aux médias, le directeur général du port de La Goulette, Sami Debbiche a noté que 44 croisières sont attendues en Tunisie jusqu'à fin octobre 2023. Alors qu'environ 160 000 croisiéristes mettront le cap sur le pays, dans le cadre du tourisme de croisière, contre 50 000 visiteurs l'année dernière.
Shamay et Sandile, deux danseurs, venus tous les deux de l’Afrique du Sud visitent la Tunisie, pour la première fois, dans le cadre de ce festival.
Ils ont expliqué à Anadolu que cette manifestation est une opportunité pour visiter le pays et le découvrir, par le biais d'excursions à travers les différentes régions.